De fil en tresses
Sev Tresses Vannerie, c’est une artisane vannière : Séverine Rimann (moi, donc !) Je tresse l’osier pour produire des paniers, objets décos et autres vanneries.
Depuis toujours animée par le plaisir de bricoler, assembler, modeler, colorer, construire, la vannerie fut d’abord un loisir avant de devenir mon métier.
Par gout des jolies choses, j’ai choisi, « un jour », de consacrer tout mon temps à en créer moi-même. J’aime l’idée qu’en plus d’être beau, un objet peut être utile.
Diplômée du CAP vannerie de la session 2015 après une formation qualifiante proposée par le CFPPA de Fayl-Billot à l’Ecole Nationale d’osiériculture et de vannerie , je déroule mon activité en tant que professionnelle depuis.
Mon atelier
Le vannier est un artisan qui n’a pas besoin d’un atelier rempli de machines car le tressage et entièrement manuel (rappelons-le !!!).
Je me suis donc installée dans l’atelier en face de l’abreuvoir à l’éco-musée d’Alzen, en Ariège pour tresser et stocker une partie de ma matière première et de mes productions.
A l’occasion, je sors ma trousse à outils pour proposer la démonstration de mon savoir-faire à l’extérieur, sur les événements à thèmes ou sur les foires et marchés.
Je transmets aussi ce savoir-faire lors de stages et lors de formations.
La vannerie c’est quoi ?
C’est l’art de tresser des fibres (osier, rotin, ronce, …) pour construire une forme et créer un objet pour différents usages. On fabrique ainsi des paniers et corbeilles, des petits meubles et des objets décoratifs.On peut aussi tresser l’osier vivant pour construire des architectures végétales.
Matière utilisée
Mes vanneries sont en osier, variétés de saules de qualité vannière.
Les différentes couleurs sont le fait de la variété d’osier utilisée en brut (avec sa peau) ou en osier écorcé (blanc, caramel, chocolat,…). Aucun produit n’est ajouté sur l’objet tressé. L’osier que j’utilise provient essentiellement d’oseraies professionnelles françaises (Haute-Marne, Touraine, Gironde) mais aussi de cueillettes personnelles.
J’inclus parfois d’autres produits végétaux (écorce, laîche, cornouiller sanguin, jonc, bois flotté…) et des perles, morceaux de fer, tissus…
Vous pouvez voir quelques-unes de mes réalisations ici et avoir une idée des prix que je pratique.
Inspirations
J’apprécie le travail de chaque pièce que je considère comme unique même si je peux produire des objets en séries.
Tous les objets peuvent , de par leur forme ou leur dimension , me donner l’envie de « monter » une vannerie où l’on retrouvera les lignes qui m’ont plue, émue, étonnée, un peu à la manière du potier.
Je me retrouve dans les couleurs et préfère souvent travailler avec l’osier brut qui propose des tons chauds et variés suivant la variété utilisée.
Ethique
Travailler l’osier qui est un bois flexible (le saule) , récolté , séché, puis tressé manuellement, permet de transformer cette matière avec juste quelques outils et pas mal de savoir-faire , en produisant très peu de déchets (verts, les déchets !).
L’impact de mon activité sur l’environnement est assez réduite : j’aime cette idée !
Une vannerie dure une vie au moins, et si besoin, elle peut être réparée.
L’écocitoyenneté se pavane dans la consommation des produits que je produis.